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Nous accueillons votre enfant au sein de notre cabinet dans une philosophie de prise en charge globale. 

A l’issue de notre consultation, vous y voyez (j’espère plus clair) sur la situation de la bouche de votre enfant. Mais vous repartez avec peut-être avec encore quelques questions. Je vous ai parlé certainement d’appareillage dentaire (mécanique ou fonctionnel), de la langue, des fonctions : respiration, déglutition, mastication. 

100% des problèmes orthodontiques sont liés à un problème fonctionnel. Il est donc fondamental de s’attarder sur la cause avant de traiter la conséquence. Seulement voilà ces fonctions sont des réflexes (on ne pense pas à respirer … heureusement, ni à la façon que l’on a de mastiquer (surtout à 3 ans). 

Prenons l’exemple de la déglutition : elle commence à la 12ème semaine de vie intra utérine. La bouche ne connaît alors que le liquide amniotique, à la naissance le réflexe de succion 

(lui aussi déjà présent) s’active pour l’alimentation (réflexe de survie), la cavité buccale découvre alors le mamelon ou une tétine ( les gencives sont nues). 

Puis les 1ère Dents pointent leur nez, bébé grandit, développe plus de force entre ses petites gencives, apprend à gérer d’autres objets (verre, cuillère mais aussi tout ce qu’il peut porter à la bouche) et textures (lait, purées, petits morceaux, aliments consistants). 

Toutes ces étapes s’accompagnent à chaque fois de changements majeurs ou plutôt d’adaptations. Mais voilà, nos sociétés développées vont trop vites et laissent de côté le temps nécessaire à toutes ces adaptations… Tétines, pouce, doigts, nourriture trop molle et sans saveurs sont les pires ennemis de la croissance buccale et crânio-faciale de nos enfants. 

Concernant la nourriture nous pouvons agir, mais pour ce qui est de la succion persistante, de la respiration buccale, de l’hyperactivité de nos enfants, on se sent un peu plus démuni et à juste titre car si nos petits bouts continuent de sucer leur pouce ou leur doigt ce n’est pas pour nous provoquer ou désobéir, mais bien parce que c’est un réflexe archaïque, qui leur a permis de survivre mais qui ne s’est pas intégré. 

Avec le temps se greffe une part d’affect, d’émotionnel qui enracine encore plus ce réflexe. Aussi mon travail est d’aider votre enfant à intégrer ces réflexes afin de pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Le travail sur les réflexes va aussi intervenir dans des cas de grands décalages de mâchoires (vers l’avant, l’arrière ou sur le côté). 

En effet les 3 points d’entrée de l’équilibre étant les yeux, les mâchoires et les pieds, mon action au niveau de la bouche impactera directement la posture, il est donc indispensable d’y apporter une attention particulière. 

Pour mieux comprendre cette démarche et en quoi elle consiste, je vous invite à explorer le site https://www.reflexes.org/livret-imp/ 

Ils forment notre programmation génétique présente à la naissance

Les réflexes archaïques ou réflexes primitifs sont des réactions automatiques, présentes à la naissance pour la plupart, et qui vont servir de « patrons » pour diverses fonctions.

Il y a plusieurs dizaines de réflexes primitifs présents à la naissance.

Les traitements orthopédiques précoces de l’enfant avant l’âge de 6 ans doivent être pratiqués par des orthodontistes qui ont acquis, en plus de leur formation initiale, un savoir-faire et des connaissances complexes. Le Dr Marie-Josèphe DESHAYES enseigne comment changer la forme et le rapport des arcades en denture lactéale et comment on peut réharmoniser la croissance crânienne et faciale à travers le jeu des forces de la mastication.

Le retour aux sources des blocages est primordial pour redonner à chacun l’accès à tout son potentiel. Le travail sur les réflexes archaïques redonne accès aux premiers mouvements et schèmes moteurs in utero

et après la naissance, le travail au Champ d’argile permet un réencodage sensoriel, moteur, affectif et biographique

de certains stades de notre développement, et les combinaisons de Brain Gym et de Baloreflex proposent

un nouveau regard sur le mouvement en permettant un ancrage solide de ces équilibrages